Pondichéry

Quand mon ami Aman m’a demandé de lui accompagner à Pondichéry, je n’ai pas même pris une seconde à lui répondre que je serai là. Je voulais une pause après une semaine si chargée et il voulait s’inscrire aux cours de surf. J’ai conclu que s’asseoir sur le sable et voir les surfeurs flottant avec les vagues sera une expérience méditative. Alors, le jeudi, Le 16 juin, j’ai quitté ma maison pour arriver à la gare routière à Shantinagar.

J’adore marcher. Alors, je me suis mis à me promener vers la gare routière même si la distance était plus de 5 kilomètres. Cependant, je me suis trouvé coincé en route à cause d’une pluie abondante. Les chauffeurs d’auto rickshaw me demandaient un prix exorbitant pour le trajet de 1.5 km. Enfin, un homme bon m’a emmené pour 100 Roupies. Le bus est arrivé en retard. Vers minuit, Aman est monté dans le bus en route. Avant de dormir, nous avons parlé un peu.


À cause de la forte pluie, la route était bloquée. Alors, le chauffer était obligé de prendre une longue route. De plus, il conduisait péniblement lent. Par conséquent, nous sommes arrivées à Pondi à 9 :30 du matin. C’était 3.5 heures en retard. L’auberge que nous avons réservée était près de la gare routière alors nous y avons marché.


L’auberge s’appelle Nomad House. Un dortoir vous coûte 600 Roupies. C’est 3 kilomètres du centre-ville. Alors, c’est nécessaire de prêter une moto si vous ne voulez pas marcher. La dernière fois, j’ai séjourné à Valentine hostel. C’est moins cher (300 Roupies) et près du centre-ville. Pourtant, l’ambiance à Nomad House est mieux qu’à Valentine Hostel.On y trouve des autres Backpackers. C’est également plus propre que ce dernier.  Si vous voulez une chambre privée, réserver à l’hôtel Coramandel Heritage. Les chambres de meilleures qualités sont disponibles à partir de 1600 Roupies. Si vous voulez gaspiller trop d’argent pour un peu de luxe, la ville vous offre plein d’autres options. Pour les petits budgets ces auberges sont parfaites. 


L’heure de checkin est à une heure. Nous étions évidement en avance. Quand même le gardien vous permet d’utiliser le rez-de-chaussée pour laisser votre valise et utiliser la salle de bain. La moto à louer à l’auberge était cher. Alors, nous avions déjà réservé à l’extérieur (Vel - +91 8144002338). Un Vespa coûte 400 Roupies par jour. 


Pour le petit-déjeuner, nous sommes allés à Crêpe in touch. Je dirais qu’on y trouve les meilleures crêpes de Pondi. La crêpe était délicieuse mais pas suffisante pour nos ventres. Alors, une crêpe sucrée et une quiche étaient commandés. On y trouve aussi des vêtements en coton qui sont produits localement. 


Après un repas délicieux, nous nous sommes promenés dans la promenade, à côté de la plage.


Avez-vous déjà goûter la fleur de noix de coco ? C’est délicieux. La fleur m’a ramené à mon enfance. Quand j’étais petit, ma mère les gardait pour moi quand elle la trouvait dans les noix de coco lors de la cuisson. 


À 3 :30H du soir, nous sommes arrivés à l’école de surf qui se trouve près de la plage de Serenity. Il y avait deux hommes européens (Sam et Ed) qui parlaient espagnol et français. Tous les deux étaient grands. Ils ne portaient qu’un short. Sam était drôle et temps à temps il faisait des blagues. Ed était si gentil. Il vient de Barcelone. 


Pendant ma conversation avec Sam j’ai appris que Surfing Federation of India a été fondé à Mulki (Près de ma ville natale) en 2011. Je ne savais pas qu’il y a 4 clubs de surf autour de Mangalore. 


Même si on habite près de la plage autrefois, les habitants n’osaient pas de faire des sports aventureux à la mer. Même aujourd’hui, les parents conseillent leurs enfants de ne pas s’aventurer sur la mer. Je crois fortement que les Indiens se grandissent avec trop de peur contre plusieurs choses et donc, nous n’osons pas de faire des activités qui pose le risque. La situation change maintenant, mais lentement. C’est pareil pour moi. Je me trouve toujours en combattant mes peurs instillaient par la société depuis mon enfance. Certaines peurs sont échouées. Si je n’avais pas une condition médicale en concernant l’épaule, j’aurais voulu faire du surf. 


Il y avait aussi une femme française. Elle était très courte. Pendant les deux jours, je l’ai trouvé très désintéressée par son travail. Elle n’avait aucune expression sur son visage. Elle n’était ni heureuse ni triste par ce qui se passait autour d’elle. 


Le cours devait commencer à 3 :30H mais les autres élèves sont arrivés en retard. C’est commun en Inde d’être en retard. On l’appelle « Indian standard time » qui n’est jamais « standard ». On est au moins 30 minutes en retard. Sam a commencé à les taquiner pour le retard. J’accepte que ce n’est pas une chose dont être fier. Mais malheureusement, c’est le cas ici. Comme on dit, « Être romain à Rome. » Pour le moment, les occidentaux doivent faire face à les mœurs indiennes s’ils voulaient faire des affaires ici. 


Chaque cours de surf dure environs une heure et demi. Ça coûte 1500 Roupies par personne. Quand les élèves et l’instituteur étaient occupés de leur cours, je me suis assis à la plage. J’ai essayé de lire un roman, mais je voulais bien observer ce qui se passait autour de moi. Parfois, la lecture ou la musique me semble comme une distraction. C’est le silence qui nous permet de profiter bien du présent. 


Les surfeurs essaient de maintenir l’équilibre sur leur planche de surf. Ils tombaient plusieurs fois mais ils n’ont pas perdu leur motivation et ils essaient sans cesse jusqu’à ils ont finalement réussi. Les autres touristes profitaient de la plage en plongeant dans la mer. Et pour moi, c’était une occasion d’être dans l’instant, dans un état méditatif duquel parle le philosophe indien Jiddu Krishnamurthy. La méditation ne nécessite pas toujours d’avoir une position de s’asseoir et une concentration profonde envers une lumière etc. C’est d’avoir un esprit attentif vers ce qui se passe autour de nous, sans penser d’autre chose. Les pensées aléatoires constantes nous empêchent de vivre dans l’instant. Cet état est atteint par beaucoup d’introspections et d’auto-formations. À ce moment-là, j’ai pensé de rien d’autre. Je me sentais comme une plume flottant dans l'air – libre, sans être attaché.


La dame est venue avec son appareil photo. Certains qui ont demandé des photos devaient payer 500 Roupies pour quelques photos. Cependant, comme j’avais dit avant, elle était désintéressée de tout. Assise dans la même posture, elle a pris quelques photos avant de partir.


Une chose que je n’ai pas aimé c’était le comportement des locaux qui habitent près de la plage. C’est étonnant qu’ils fassent caca à la plage. C’est difficile à croire que à cette époque, il n’y a pas de toilettes chez eux. Il faudra que je me renseigne de ce problème. 


Après le cours, nous sommes rentrés à l’école de surf. On y avait rencontré le propriétaire – un homme d’origine française et espagnole.  Mais, il avait vécu à Pondi depuis 27 ans. Alors, il parle le Tamoul couramment. 


En route au centre-ville, nous avons arrêté pour des plats locaux. Nous avons mangé des Vadas, des croquettes de Banane crue et du café. C’était absolument délicieux. 


À White Town, nous sommes allés à Hotel Sea Gulls. C’est un endroit qui a l’air si local. La vue de la terrasse est parfaite. Dans le jardin, les arbres de noix de coco se balançaient dans le vent. Au-delà des arbres, la mer était également active avec des vagues féroces. Aman voulait boire une bière blanche mais c’était difficile de trouver la marque qu’il voulait. Alors, nous avons commandé Beera (Une marque de bière blanche Indienne). Comme une tradition nous avons aussi commandé de la téquila. 


Aman et moi, nous sommes amis depuis 8 ans. Je l’ai rencontré pour la première fois à l’alliance française de Bangalore, pendant une fête organisée par l’école. Nous avons créé une bande d’amis. Nous nous retrouvions deux ou trois fois par an. Pendant chaque réunion, c’était obligatoire de boire de la tequila. Avec le temps nous avions abandonné cette tradition. Cette retrouvaille nous avons ramené aux jours insouciants du passé. Alors, c’était pratique de fêter notre amitié autour d’un verre de tequila. 


Nous avons beaucoup parlé de la vie en général. On a discuté comment avec le temps on se trouve milieu d’une vie assez liée. C’est difficile de se détacher de tout. Mais je crois fortement que le détachement est obligatoire après certain âge. Les mots sanskrits comme « अपरिग्रह » (Non-possession), « वैराग्य » (Renonciation) ont plus d’importance quand on vieillit. Nous avons parlé également de la vie professionnelle et ma décision de quitter l’entreprise. Même si l’ambiance à Hotel Sea Gulls était bonne, je ne peux pas dire le même en concernant la nourriture. Ce n’était pas si bonne.


Nous avons cherché un magasin qui vend l’alcool où nous avons acheté des canettes de bière. Avec nos canettes, nous avons marché vers Rock Beach. En route, nous avons fait une courte halte à GMT (Gelateria montecantini Terme). Il faut y goûter la glace. C’est super !


À la plage, il y avait du monde. C’est ce que j’aime beaucoup de cette ville. Les habitants et les touristes se trouvent à Rock Beach jusqu’à minuit. Les policiers ne vous dérangent pas parce que cette ville dépende fortement du tourisme. On se sent libre à cette ville. Nous nous sommes installés à un lieu inoccupé. La bière à la main, la plage avec les fortes vagues devant nous, nous nous sommes immergés dans une conversation profonde sur la vie en général. Enfin, vers 10H, nous nous sommes rentrés à l’auberge. J’ai dormi tranquillement jusqu’au matin. 


Le lendemain matin, nous sommes partis à Serenity Beach. Le cours de surf ce jour-là était au matin. Avant de partir, à l’auberge, j’ai rencontré un jeune homme qui avait quitté son travail la veille et il voulait prendre une pause de quelques mois. Il m’a dit que le travail était stressant et il ne pouvait pas continuer ainsi. Alors, Il a quitté son travail, bloqué les numéros de tous ses collègues sur son portable et fait sa valise et il est venu à Pondi pour se reposer avant de rentrer chez lui à Kolkata. 


Je lui ai raconté mon histoire. On était d’accord avec deux choses. La première, le monde ne s’arrête pas si on décide de ne pas travailler pour quelques jours. La deuxième, on peut vivre paisiblement sans le téléphone portable. 


À la plage, les surfeurs ont commencé à pratiquer des techniques de surf qui me semblait très difficile. Après plusieurs tentatives infructueuses, l’un après l’autre, les surfeurs ont commencé à maitriser la technique de s’équilibrer sur la planche de surf. Leur joie m’a rendu content. J’ai pris quelques photos et vidéos de tout le monde. Finalement, les surfeurs appréciaient mes photos plus que celles de la femme. D’ailleurs, mes photos étaient gratuites. Parce que ce jour-ci aussi, la femme était complètement indifférente. 


À l’école, Ed a donné une excellente suggestion au propriétaire. Ils se parlaient en Français. Alors, j’ai compris. Ed dit : « On doit commencer à faire des reels pour Instagram. C’est moins cher et plus de gens les voudraient. » Tout de suite le propriétaire, avec un ton sarcastique, a répondu : « Cela va profiter à qui ? Nous ou eux ? » Ed a répondu : « Tous les deux. ». L’idée n’a pas gagné plus d’intérêt. Mais cette conversation m’a fait compris de la mentalité des gens.


Aman et moi, nous sommes allés à Bread and Chocolate à Auroville pour le petit-déjeuner. Si vous venez à Pondi, il faut que vous essayiez la nourriture ici. C’est super ! Nous avons mangé des tartines, un sandwich et Mango-Chia seed pudding. Nous avons aussi bu le Chocolat chaud et Mango Smoothie. 

 

Après un repas si satisfaisant, nous sommes revenus à l’auberge. Nous voulions se reposer pour quelques temps. Le soir, vers 4H, Nous avons décidé d’aller à Coromandel Cafe. C’est un restaurant très populaire. En fait, maintenant, je n’ai plus envie de satisfaire le palais. Ces désirs ont commencé à lentement disparaître en moi. Cependant, Aman a insisté que j’y essaie la cuisine. 


La nourriture était bonne mais pas exceptionnelle. J’ai mangé des croquettes d’aubergine brulé et du formage. Les pâtes que j’ai commandées comme le plat principal n’était pas vraiment bon. Les raviolis avaient le goût de momos. Pourtant, le gâteau - Cashew Chocolate fudge cake était délicieux. 


Ensuite, nous avons conduit à Paradise Beach. C’est presque 15km de la ville. Aman voulait bien entrer le Pondy Beach resort. Mais, moi j’ai pensé que c’était inutile de gaspiller de l’argent pour la même plage devant le resort. On doit payer 70 Roupies pour accéder Paradise beach. Il y avait du monde. Aman n’était pas content. Je lui ai expliqué qu’il faut ignorer les gens. On est ici à nager comme les autres. Ils ne nous dérangent pas comme nous ne les dérangeons pas. C’est bizarre que pour être séparer d’autres humains, on paie plus. La plage privée, devant le resort a moins de gens mais c’est la même plage quand-même. 


Je me suis amusé en plongeant dans l’eau. Les vagues étaient féroces. Elles m’ont poussé fortement d’un côté à l’autre. C’était choquant de noter que la mer était remplie de plastiques. C’est dommage et je dois écrire à gouvernement de Pondi pour prendre soin de cette situation. Si cela continue, bientôt il n’y aura que les plastiques dans la mer. Il faut sensibiliser nos citoyens. Comme je dis toujours – Tout est possible en Inde. 


D’un côté on a des belles plages et les meilleures montagnes du monde. Mais à l’autre côté on a les déchets. C’est comme la beauté et la laideur cohabite ici. Ce dernier peut être changé si on essaie de le faire. 


À l’auberge, nous avons rencontré un brésilien. Il avait récemment fait un cours de Vipasana. Il était vraiment excité de partager ses expériences. Dans un an qu’il va rester en Inde, il voudra bien voyager et vivre ce pays qui lui fascine beaucoup. Nous avons discuté trop à propos de la méditation et l’expérience spirituelle en raison de laquelle plusieurs voyageurs se trouvent en Inde. Il m’a expliqué comment son esprit qui pensait sans cesse est devenu silencieux. Maintenant, il peut bien faire le lien entre les choses. Même si je ne pratique pas la méditation dans cette manière, je peux le bien comprendre. La tranquillité d’esprit que j’ai reçu me guide bien. Je lui ai recommandé d’aller à Ramana Mahrishi Ashram à Tiruvannamalai. Tout le monde qui cherche la tranquillité d’esprit doit y rendre une visite. 


Je voulais acheter une chemise en coton. Mon ami qui habite à Pondi m’a dirigé vers un magasin à JN Road. Cependant, le magasin fermait. Quand j’ai vérifié à une femme, elle m’a donné tous les détails nécessaires pour trouver des magasins qui vendent les chemises en coton. C’est ce que j’aime beaucoup à propos des gens de Tamil Nadu et Pondi. Ils vous répondent toujours avec diligence et vous donnent tous les renseignements nécessaires. J’ai acheté deux chemises en coton. 


La nuit, nous avons acheté les canettes de bière au magasin et une pizza préparée par les locaux à Bussy Street. C’est une rue des stands de nourriture. On y trouve les burgers, les pizzas, Barbaque et les autres plats locaux et occidentaux. Avec la nourriture et la boisson, nous sommes allés à notre salle à manger – Rock Beach. L’ambiance à la plage est super. Il y avait du monde mais il y a assez d’espace pour tout le monde. Comme la nuit précédente, nous avons discuté des sujets variés. À 11 :45 H, les policiers ont demandé au public de ne plus rester près de la mer. 


Nous ne voulions pas rentrer à l’auberge donc, nous avons commencé à chercher des restaurants ouverts. Pourtant, beaucoup étaient déjà fermés, les autres permis seulement les couples. En fin, un jeune homme nous a dirigé vers un resto où on peut acheter la bière. Avec 4 cannettes de Bière nous sommes rentrés à l’auberge. 


À la Terrace, il y avait quelques gens. Tout le monde était en transe. La musique douce créait une ambiance parfaite pour se reposer dans un hamac. J’ai rencontré le jeune homme qui avait quitté son travail le jour précèdent. Son ami d’enfance est aussi venu. Nous avons parlé sans cesse jusqu’à 4 heures du matin. Ne me demandez pas ce qu'on avait parlé. Je ne me rappelle pas et je n’ai pas envie de me souvenir. 


Le lendemain, je me suis réveillé à 6H et je me suis promené vers le magasin local qui vend le thé. J’ai pris le thé seulement deux fois, mais le chef me reconnaît et il a préparé un thé pour moi avant que je puisse lui commander. C’est normal en Inde, particulièrement dans les villages ou les petites villes. Les gens sont profondément bons. La relation humaine est primordiale même si l’interaction est limitée. Cependant, la classe moyenne supérieure et les riches ont la tendance à perdre cette qualité importante de notre culture. Ils deviennent plus sélectifs dans leur interaction avec les autres. Ils oublient qu’un petit geste de gentillesse fait une grande différence. 


Alors, pour ce qui veulent visiter Pondi, je vous conseille de ne pas rester seulement dans les quartiers chics comme White town. Il faut que vous interagissiez avec les locaux. Je suis sûr que la simplicité de gens vous touchera. 


Nous avions eu beaucoup de pains et pizzas. Alors ce jour-ci, pour le petit-déjeuner, nous avons mangé idli et Dosa. À 10H, nous sommes montés dans le bus qui nous a ramené à Bangalore. En route Aman et moi avons discuté la politique. J’ai peur que l’aile droite change le caractère de ce pays. Pourtant, j’ai également une immense confiance en notre fondation laïque qui est très forte. 


Ainsi, notre séjour à Pondi à terminer. Pour moi, c’était une pause méritée, un séjour vraiment reposant. 


Si vous voulez planifier votre visite à Pondi, cliquez sur ce lien pour savoir plus – Puducherry.


Comments

  1. Nonjour,

    Un très joli partage d'une belle expérience... Des photos qui parlent !
    Je vous souhaite une très belle journée et un été agréable.
    Bisous

    ReplyDelete

Post a Comment

Your thoughts are valuable and encouraging! So, please leave back a comment.

FOLLOW ME ON